Secrétaire d'un bureau de dépouillement
- L'imaginateur
- 19 oct. 2018
- 2 min de lecture
Soyons clair, je ne parlerai pas ici de politique au sens propre. Je me contenterai de parler d’une expérience personnelle en tant que secrétaire d'un bureau de dépouillement.
En effet, j'ai eu la chance et le devoir de me voir attribuer ce poste. Lorsqu'il y a quelques mois les élections ont pointé le bout de leur nez, je me suis dit que ce serait une expérience enrichissante et que cela aiderait mon père qui était une fois de plus désigné président. Mon intention n’est nullement de me vanter, il serait bête de le faire et pour ce genre de situation particulièrement.
La nouveauté de ces élections était que le dépouillement se faisait par ordinateur. Nous devions encoder au fur et à mesure les bulletins de votes dans deux ordinateurs pour qu'il n'y ait aucun problème de comptage. Une bonne nouvelle à priori pour ne pas se retrouver avec un trou de 100 bulletins en fin de journée mais qui peut vite se transformer en cauchemar quand, à la soirée de formation, le programme « DEPASS » met 20 minutes à démarrer.
Comme mon prof de philosophie le disait, il ne faut ni être technomaniaque ni technophobe. J'ai donc essayé de rassurer le paternel tout en restant conscient de la possible difficulté à prendre le système informatique en main.
Dimanche après-midi après un weekend déjà chargé nous sommes donc partis à l’aventure. Tel deux habitués du bistro nous avons parcouru les sujets fétiches que sont le foot le vendredi en allant voir les diables et la politique le dimanche en allant voter puis dépouiller.
Alors comment cela s'est-il passé ? Nous sommes arrivés à mettre le système en place avec l’aide de la technicienne, il nous a fallu un peu de temps pour conditionner les assesseurs qui ont assez vite pris la main et nous étions partis. Ce fut une autre affaire avec les témoins de parti qui ont confondu le verbe témoigner et contrôler.
Nous avons progressivement augmenté la cadence sans top d'accroc bien que, même si le système prévoyait de corriger les erreurs humaines, nous avons dû en régler quelques-unes la goutte au front.
Nous avons terminé vers 20h Ce qui nous a donc fait 6h de travail. Elles furent assez éprouvantes parce que j’étais au second ordinateur, celui qui corrige les fautes du premier et papa préférait que ce soit toujours moi à ce poste pour réagir face aux problèmes.
Enfin de compte c'était une bonne expérience et j'y retournerai si on a besoin de moi mais je ne suis pas non plus contre le fait de passer la main.
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